Département des Ressources Humaines
Service du Personnel
6, boulevard des Invalides - CS 70807
75700 PARIS CEDEX 07
Tel : 01 40 63 24 81
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Travailler à l’INI c’est avoir l’opportunité d’exercer ses compétences au service des grands blessés dans un cadre prestigieux et historique unique. Lire l'historique des Invalides sur l'espace institutionnel.
l’Institution nationale des Invalides pratique des horaires de travail soit fixes (personnels soignants) soit variables (personnels administratifs) :
Horaires fixes :
L’Institution est dotée d’une crèche qui accueille les enfants du personnel de 3 mois à 3 ans, de 6 h 40 à 19 h 00.
Située dans les locaux de l’INI, sa capacité est de 20 lits répartis par groupes d’âge.
Placée sous l’autorité d’une directrice de crèche, elle est contrôlée par les services de la Protection maternelle et infantile et composée d’une équipe permanente de 8 personnes qualifiées.
Célia L., 27 ans, infirmière à l’Institution Nationale des Invalides
Alors qu’elle termine sa seconde année d’étude d’infirmière à Dijon, Célia L. signe avec le ministère de la Défense et des Anciens combattants un « contrat d’allocation d’études ».
Ce contrat implique pour la Défense le financement de la troisième et dernière année d’étude de Célia (à hauteur de 80% du SMIC), et pour l’étudiante, un service de dix-huit mois* dans un établissement de l’armée après l’obtention de son diplôme.
Célia L. monte donc à Paris et découvre le cadre privilégié de l’INI pour l’exercice de sa profession. L’INI ce sont des services fonctionnels avec de la chirurgie, un plateau technique, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des équipes jeunes et dynamiques, et un cadre exceptionnel...
En moins d’un an, alors qu’elle est contractuelle, Célia L. est présentée à un jury de concours et devient « Infirmière civile de la Défense ». « Cela fait trois ans que je suis aux Invalides, depuis décembre 2008, mais je suis titulaire depuis un peu plus de deux ans maintenant. »
Deux voies s’offrent à elle : faire ses classes, entrer dans un processus d’intégration militaire ou, ce qui fut son choix, devenir personnel civil de la Défense.
* Durée portée à vingt quatre mois depuis 2011.
« C’est ce qui fait que je ne regrette pas d’être ici, ce n’est pas cloisonné comme ailleurs. L’infirmière suit les patients, travaille en collaboration avec les kinésithérapeutes, ergothérapeutes, cardiologues, dermatologues, toutes les équipes. Une infirmière n’est pas juste employée aux prises de sang et aux pansements. Des réunions inter-services sont organisées chaque semaine, on approche donc beaucoup de disciplines.»
Alors qu’elle n’occupe son poste que depuis trois ans, Célia débute déjà un diplôme universitaire qui la spécialisera en « plaies et cicatrisation ».
« Je vais essayer de faire des stages chez les grands brûlés, au Val de Grâce, à Percy ou Bégin. J’ai envoyé des lettres de candidatures. C’est quelque chose que je n’aurais pas pu faire dans une autre structure parce qu’ailleurs, les diplômes universitaires ne peuvent être préparés que cinq ans après la prise de poste. »
L’INI offre des possibilités de formation au sein même de l’établissement, tous les ans, qui permettent aux infirmiers d’ajuster leurs connaissances, de progresser, d’apporter leur aide dans un autre service s’il y a un manque de personnel. Célia L. a choisi de suivre des formations sur les soins palliatifs.
Spécialisée dans la rééducation et la réadaptation au quotidien, Célia L. côtoie des patients d’horizons variés, civils et militaires.
« Je n’avais jamais travaillé avec des blessés militaires au cours de ma formation et c’est vrai que soigner quelqu’un qui s’est engagé pour la France, qui est parti pour nous, pour nous tous, et qui revient paraplégique, tétraplégique ou amputé, cela donne une autre dimension aux soins. Nous, personnel soignant, on s’engage à rendre à ce blessé un peu de ce qu’il a pu donner. »
L’INI, que les pensionnaires et les patients appellent couramment « La maison des invalides » fait figure de grande famille. « Les médecins militaires, les collègues, tout le monde se connaît. » Jamais, nous confiera Célia L. plus tard, un militaire blessé n’est laissé seul durant un week-end : il y a toujours un de ses collègues pour venir le visiter.
Célia est sereine, fière de ce qu’elle a fait, dévouée à ses patients, enjouée à l’idée de poursuivre sa progression. Elle a su saisir des opportunités de formation mais également de logement (le BILRIF propose des appartements aux personnels de la Défense), de tarifs privilégiés pour les vacances et les loisirs (l’IGeSA offre des prestations toute l’année).
« On a tout sur place, même une crèche pour nos enfants ! »
Et comme Célia L. le dit si bien, « à la Défense, y a de la place, il y a du travail et de quoi faire carrière, l’INI recrute, alors renseignez-vous ! »